Les bases du vélo en libre-service
Dans cet article, on va parler des vélos en libre-service. Ce sont les transports en libre-service les plus anciens. Mine de rien, la première expérience en France date de 1976 à La Rochelle ! On évoquera ici l’offre actuelle, les nouvelles tendances comme le vélo « en free floating » et le prix des offres.
Qu’est-ce qu’un vélo en libre-service ?
Le vélo en libre-service classique, c’est à dire en station, est présent dans plus de 37 villes en France. Vous en avez sûrement déjà croisé. Les stations proposent généralement une bonne dizaine de vélos fixés à des bornes. Pour pouvoir utiliser le vélo, il suffit de passer sa carte d’abonnement (comme le pass Navigo à Paris) pour pouvoir le sortir de la station et l’utiliser à sa guise.
Bien évidemment, vous l’aurez compris, il est nécessaire dans la plupart des cas de souscrire à un abonnement payant. Celui-ci permet généralement d’avoir les 30 premières minutes d’utilisation gratuites. Vous êtes facturé ensuite d’1 euro par tranche de 30 minutes. Le vélo en libre-service est donc avant tout fait pour des petits trajets urbain. De toute manière, vu le poids général de ces vélos, il est peu envisageable de faire de très long trajet… à moins que vous ayez envie de travailler votre cardio !
Quelles sont les différences entre les vélos en libre-service en station et ceux en « free floating » ?
Jusqu’à présent j’ai principalement parlé de vélo en station, comme les Vélib’ à Paris, les Vélo’v à Lyon ou les Bicloo à Nantes mais il existe des vélos dit « flottants » ou en « free floating ». Ceux-ci, contrairement à ceux en station, ne sont pas à un point fixe. Il faut donc généralement passer par une application mobile pour les trouver sur une carte et les débloquer.
La principale différence entre ces deux types de vélo en libre-service est donc la manière de les utiliser. Un vélo en libre-service qui utilise des stations implique de devoir trouver une station et une place dans la station. Il peut arriver qu’on ne trouve pas de place pour poser son vélo, on doit donc trouver une autre station pour le laisser. Bien évidemment, si on arrive au bout des 30 premières minutes gratuites, on peut se voir facturer la seconde demi-heure. Le vélo en « free floating », lui, n’a pas se problème, vous pouvez le poser où vous voulez, à partir du moment où il ne gène pas le passage et qu’il est accessible aux autres usagers.
Une différence notable aussi est la qualité des vélos. Globalement, j’ai souvent eu des vélos en « free floating » assez dégradés voire inutilisables. Le fait qu’ils soient posés un peu partout semble attirer plus facilement les dégradations que les vélos en stations. Ce n’est pas pour rien que certain service, comme Gobee bike, ont jeté l’éponge rapidement. Cela coutait trop cher d’entretenir le parc de vélos pour eux.
De plus, les vélos en « free floating » semblent moins robustes que ceux en stations, ce n’est pas forcément le cas pour tous mais c’est un ressenti que j’ai eu. Néanmoins, les offres évoluent, par exemple, plus question de mono-vitesse, Mobike propose des vélos avec plusieurs vitesses. C’est nettement plus agréable et évite de « pédaler dans la semoule ».
Où sont présents les vélos en libre-service ?
Les vélos en libre-service en stations et en « free floating » sont assez répandus en France. Néanmoins, comme les vélos en stations sont un concept plus ancien, ils sont présents dans plus de villes que ceux en free floating.
Carte des vélos en stations:
Les vélos en stations ou en bornes sont disponibles dans 37 villes en France. On peut remarquer que cela concerne de grandes villes comme Paris, Marseille, Nantes, Lyon mais aussi des villes de taille plus « modeste » comme Saint-Nazaire ou Besançon. C’est donc un service qui fait partie du paysage urbain français.
Carte des vélos en free floating:
Les vélos en « free floating » ou « flottants » sont présents, pour l’instant, seulement 6 villes françaises. Ils sont à Paris, Lyon, Bordeaux, Grenoble, Tours et Metz. C’est un mode de transport en libre-service assez récent (fin 2017) ce qui explique qu’il ne soit pas encore répandu. De plus, on peut considérer qu’il est encore en phase de test. Comme évoqué plus haut, ce système nécessite aucune borne et infrastructure lourde mais demande énormément en logistique et surtout entretien du parc de vélo.
Ping :Test: Oribiky, le vélo à assistance électrique en libre-service français